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Le premier ministre François Fillon a envoyé le 21 juillet 2008 un courrier à Adrien Zeller confirmant les orientations officielles prises pour le GCO. Alors que l'on a abandonné les contournements de Bordeaux et de Toulouse, on maintient celui de Strasbourg pour des raisons politiciennes! Il semblerait qu'au Ministère de l'Écologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, "on"ait été surpris par les termes de la lettre. Rappelons qu'il y a des actions plus urgentes telles que:
Certains pensent que le GCO ne se fera pas pour des raisons financières: Rien n'est moins sûr! Les sociétés d'autoroute disposent des 500 millions d'€ nécessaires à l'investissement et négocieront parfois en plusieurs phases une subvention d'équilibre auprès des collectivités locales (avec l'argent de NOS impôts). La gestion du dossier "Tunnel de Sainte Marie" est une bonne référence. Il n'y a pas que les données économiques qui évoluent: il serait intéressant de revoir les prévisions de trafic en mettant à jour les hypothèses des modèles mathématiques qui ont été utilisées. Quant à la protection du grand hamster (de la biodiversité) conséquence de la construction du GCO, il faut être (je cherche l'adjectif: simplet, inconséquent, irresponsable, fou,...) pour écrire un tel texte. Nous espérons qu'une prochaine lettre au premier ministre du maire de Strasbourg ainsi que du président de la CUS mettra à jour les avis exprimés en Alsace et relancera une véritable concertation sur l'opportunité du GCO en fonction des données nouvelles suite au Grenelle de l'environnement et des prises de position fortes du président de la République (voir la page Les Engagements du président de la République). Réduisons notre empreinte écologique! Oublions le GCO On vient de me faire parvenir un extrait du Figaro du 3 octobre: François Grosdidier (député UMP de la Moselle) veut «créer un pôle écologique à l'UMP» on y souligne le dogmatisme du premier ministre, s'opposant au président et au ministre du Développement durable. Citation: Au sein de l'exécutif aussi, il y a un clivage. Je suis convaincu que Nicolas Sarkozy est en prise avec la société sur les questions d'environnement et veut aller au bout de l'esprit du Grenelle, tout comme Jean-Louis Borloo ou Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais, à Bercy ou à Matignon, on rencontre, dans les services, une résistance à la fois culturelle et structurelle sur ces questions.
François Fillon a ainsi une vision très scientiste des questions d'environnement, presque idéologique. Il est encore dans une logique de fuite en avant par le progrès technologique. J'avais aussi parlé de la schizophrénie de nos élus locaux: On lit dans cet article que Fabienne Keller qui soutient le GCO à Strasbourg, s'engage résolument pour l'écologie à Paris! L'écologie n'est ni de droite, ni de gauche : elle est urgente. l'article du Figaro: cliquer sur la phrase |