ci-après les images de la lettre à la présidente de la commission

pour les gens pressés

En conclusion,
- la motivation du projet n’a pas été comprise par plusieurs acteurs qui restent sur l’engorgement de l’A35. La concertation qui a eu lieu est donc remise en cause ;

- le GCO n'améliorera pas l'attractivité de Strasbourg;

- il ne règlera pas les problèmes de circulation de la très grande majorité des utilisateurs de la route;

- il présente un très fort potentiel de dégradation de la sécurité routière et de la qualité de la vie s’il se transforme en aspirateur à camions, dégradation qui sera ressentie non seulement autour de Strasbourg mais dans une grande partie de l’Alsace;

- ne pas être attractif pour le grand transit tout en restant intéressant pour les usagers dits locaux est illusoire. Avec un péage à 10 euros, le GCO est déjà très attractif pour le grand transit comparé au 25 euros qu’il faut payer en Allemagne pour le trajet Karlsruhe-Bâle (je ne tiens pas compte de la réflexion en cours sur la taxation des camions en Alsace dont les chances d’aboutir sont loin d’être assurées au niveau européen). A ce prix, le GCO est évidemment trop cher pour être utilisé par les biens et personnes circulant entre le Nord et le Sud de l’Alsace. Avec un péage de 2 euros, comme cela est quelque fois évoqué (voir cahier des acteurs, p. 49), c'est l'invasion assurée des camions;

- l'impact environnemental est sous-estimé. De plus, il est fortement dépendant de la tarification retenue pour le GCO. Plusieurs scénarii devraient être étudiés.

On ne peut donc pas parler d’intérêt public pour ce projet qui induit une dégradation de l’environnement actuellement sous-estimée par les études d’impact.


Nous avions aussi envoyé une lettre à chaque conseiller du conseil régional (cliquer sur le texte)


Lettre_PA

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