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       NON au PEAGE                       NON aux BOUCHONS                 NON au GCO


Le désengorgement de Strasbourg n'est pas l'enjeu ni l'objectif du GCO (rapport de la commission d'enquête publique)
Pour être clair: Même avec le GCO, les bouchons continueront

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<< Transports Osons la vérité ! TriBune Lorsque l’histoire bégaie… >>


La Ville en débat Par Alain Jund, adjoint (EELV) au maire de Strasbourg, en charge de l’urbanisme et vice-président de la communauté urbaine.

Dans une tribune adressée aux DNA, Alain Jund estime, à l’inverse du préfet Stéphane Bouillon, qu’il ne faut pas réveiller le GCO, mais tourner la page.

DIX PROPOSITIONS POUR TOURNER LA PAGE


« Alors que le ministre des Transports vient de confier une mission d’expertise indépendante à deux ingénieurs du Conseil général de l’environnement et du développement durable, le préfet de région annonce tout bonnement qu’il faut réveiller le Grand Contournement Ouest (GCO) de Strasbourg.

Le GCO n’est nullement une baguette magique permettant de résoudre un tant soit peu les difficultés d’accessibilité autour de l’agglomération strasbourgeoise. Les alternatives, pour être crédibles et opérantes, devront être diverses, cohérentes et multiples. En attendant, ces dix propositions devraient nous permettre de tourner la page.

1. Nous devons d’abord sortir de cette courbe exponentielle et sans fin d’une augmentation démesurée des déplacements et des transports. La politique des flux tendus pour les marchandises est contre-productive notamment pour une relocalisation de l’économie. Est-il raisonnable que chaque jour passent à Strasbourg des camions remplis de fraises d’Espagne (avec si peu de goût) à destination de Copenhague ou d’Oslo ?

2. L’étalement urbain se poursuit malgré des discours réitérés. En l’absence d’un schéma régional d’aménagement du territoire, cet étalement continue à manger 1 000 hectares de terres et d’amener nos concitoyens à habiter de plus en plus loin de leur lieu de travail avec si peu de transport collectif. Sans oublier les centres commerciaux en plein champ comme à Dorlisheim ou le village des marques de Roppenheim.

3. Ayons une vision de nos déplacements à 360 ° ouverte sur les deux rives du Rhin. C’est aujourd’hui d’autant plus stratégique que l’autoroute Hambourg-Francfort-Bâle qui passe à 10 km à l’est de Strasbourg s’ouvre, dans quelques semaines à 2x3 voies.

4. Pour la santé publique de nos concitoyens, qu’ils soient strasbourgeois, alsaciens ou habitants de la plaine du Rhin, organisons la sortie de la dieselisation des moteurs de nos véhicules (voitures individuelles ou poids lourds). Ce dumping fiscal pour le diesel nous fait soutenir ce qui empoisonne. Rappelons que l’OMS a, en juin 2012, déclaré cancérigènes les particules fines émanant des moteurs diesel. Elles causent 42 000 morts dans notre pays chaque année.

5. Et, avant de prendre en compte les mesures à plus court terme, redonnons du sens au fret ferroviaire pour les marchandises qui semble aujourd’hui totalement abandonné au niveau régional, national et même européen. Comment pouvons nous imaginer une politique structurante en matière d’échange et de transport de marchandise sans une seule fois aborder cet enjeu du fret ferroviaire ?

6. Dans les prochaines semaines (début avril plus précisément), la taxe « poids lourd » entrera enfin en vigueur sur les axes routiers alsaciens. « Enfin », direz-vous. Cela fait 7 ans que cette mesure aurait dû être mise en place afin de rééquilibrer les coûts pour les poids lourds de part et d’autre du Rhin ! Cette seule mesure ramènera outre-Rhin plus de 2000 camions chaque jour, ceux-là même qui avaient émigré en Alsace lors de la mise en place de la LKW-Maut sur les autoroutes allemandes.

7. À quand une « carte orange » en Alsace, à l’image de ce qui se passe en Rhône-Alpes autour de Lyon et de Grenoble ? Elle permettrait l’intermodalité et la tarification organisée pour tous ceux et celles qui circulent avec le TER, avec la SNCF, avec la CTBR (Département du Bas-Rhin) ou la CTS dans la CUS. Aujourd’hui, entre la Wantzenau et la gare de Strasbourg, le train met 13 minutes et coûte 3,10 € ; le bus met 35 minutes et coûte 1,60 €. Résultat la majorité des personnes prennent la voiture.

8. À quand la finalisation du TSPO (Transport en Site Propre Ouest) qui doit relier Wasselone à Strasbourg en quelques dizaines de minutes ? Que de tergiversations, que d’hésitations, que d’études et d’errements pour un outil structurant de déplacements desservant les communes le long de l’ancienne Nationale 4, structurellement engorgée par manque de transport collectif efficient.

9. Pour donner toute son efficacité aux lignes 67, un site propre alterné s’impose sur la départementale 31 vers Truchtersheim et la départementale 41 vers Hochfelden. C’est aujourd’hui, le moyen le plus rapide et pertinent de relier les communes du Kochersberg au bassin d’emploi strasbourgeois.

10. Pour sa part, la communauté urbaine de Strasbourg se doit d’accélérer la mise en œuvre du schéma des transports collectifs à l’horizon 2025, notamment par la concrétisation du transport en site propre (sur fer) entre Oberschaeffolsheim et Vendenheim Gare afin de désengorger deux secteurs majeurs de son agglomération (ouest et nord) à l’image de ce qui se fait vers Kehl où le tram va anticiper l’urbanisation mais également le bus à haut niveau de service vers l’Espace Européen de l’Entreprise.

Quand on voit aujourd’hui, l’obstination à mettre un milliard d’euros pour gagner 20 minutes entre Strasbourg et Lyon par le TGV, il est parfois pertinent de se poser la question des priorités pour la vie quotidienne de nos concitoyens, des entreprises et des artisans dans leurs déplacements de tous les jours.

Alors plutôt que de repartir dans la quête du Graal qu’est le GCO, ayons un peu les pieds sur terre et la lucidité de nos ambitions !

http://www.dna.fr/economie/2013/01/20/gco-dix-propositions-pour-tourner-la-page

Photo archives DNA
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