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Un concerné n'est pas forcément un imbécile en état de siège pas plus qu'un concubin n'est obligatoirement un abruti de nationalité cubaine.      Pierre DAC


       NON au PEAGE                       NON aux BOUCHONS                 NON au GCO


Le désengorgement de Strasbourg n'est pas l'enjeu ni l'objectif du GCO (rapport de la commission d'enquête publique)
Pour être clair: Même avec le GCO, les bouchons continueront

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Point de Vue Par Andrée Buchmann ( A propos du GCO)
Conseillère régionale d’Alsace, vice-présidente de la communauté urbaine de Strasbourg (CUS) et membre du conseil national de l’air, Andrée Buchmann examine à la loupe la pollution de l’air le long de l’A35 et réaffirme la nécessité d’un schéma régional des transports.

Pour un schéma régional des transports, enfin !


« Les promoteurs du GCO utilisent depuis quelque temps de manière systématique l’argument de la pollution importante de l’air le long de la A35, des dépassements de seuils pour les particules fines (les poussières) et des impacts de cette pollution sur la santé des populations riveraines comme nouvelle attaque contre la décision du gouvernement de ne plus construire l’autoroute de contournement qui, comme l’a déclaré le maire de Strasbourg, n’est pas la réponse adéquate à l’engorgement de notre agglomération.

Je vais répondre un peu techniquement en utilisant uniquement des données publiques du conseil national de l’air où je siège en tant qu’expert ; de la synthèse des études de qualité de l’air réalisées par l’ASPA * et présentées au Comité de pilotage du plan de protection de l’atmosphère de l’agglomération strasbourgeoise (PPA) le 11 mai dernier et de la plaquette synthétique distribuée aux élus du conseil régional d’Alsace lors de la séance du vote du schéma régional climat air énergie Alsace (SRCAEA) le 29 juin dernier.

La circulation sur la A35 stagne voire est en diminution (comptages SANEF *) et la pollution décroît. Si les alertes à la pollution par des particules ont été nombreuses cet hiver, c’est lié à l’abaissement des seuils d’information et de recommandation de
80 microgrammes/m ³/journée à 50 microgrammes/m ³/journée.

De plus, le dépassement ne concernait pas que l’agglomération strasbourgeoise, mais tout le département et souvent toute la région. Ce n’est pas en déplaçant une partie des véhicules de la A35 vers une nouvelle autoroute que l’on règle cette question. D’autant que si l’on voulait atteindre les normes européennes il faudrait diminuer de 60 % la circulation pour les poussières et de 50 % pour les dioxydes d’azote. Le GCO apporterait au plus une diminution de 8 % du trafic (chiffres dans le dossier d’enquête publique). Par ailleurs, si l’on considère l’origine des pollutions pour les particules, 70 % viennent de l’extérieur (Rhin supérieur, Allemagne, Pologne, Tchéquie). Cette langue de pollution passe par le nord-est de l’Alsace, puis Strasbourg, le Piémont des Vosges, Colmar et Mulhouse. Le pourcentage restant, c’est la production locale.

« 150 000 personnes régulièrement exposées à des dépassements de normes des particules »

« D’une façon générale, les émissions de polluants baissent voire stagnent depuis une quinzaine d’années. Cependant, des dépassements de normes des particules et des oxydes d’azote subsistent dans les zones sensibles (le long des axes importants de trafic et dans les agglomérations). À l’échelle du territoire alsacien, 150 000 personnes, soit 8 % de la population, sont exposées régulièrement à ces dépassements. »

Si l’on revient vers la CUS, les principaux axes pollués sont l’A35, le boulevard Clemenceau, la bretelle d’accès Wacken, la route du Rhin, la Porte de Schirmeck, la Rotonde. Plus généralement les entrées en ville. La circulation est fortement liée à de l’inter-quartiers CUS et au trafic pendulaire (des personnes qui viennent travailler à la CUS ou qui partent de la CUS pour travailler à l’extérieur). Les travaux du bureau d’études TTK * (financée par l’État) montrent que le GCO induirait encore plus de véhicules sur l’autoroute de Hautepierre. Donc plus de bouchons.

C’est bien à l’échelle globale qu’il nous faut agir : instaurer la taxe poids lourds comme en Allemagne pour diminuer le report actuel, gérer de manière dynamique les vitesses des voitures, éloigner les parkings relais tram/bus vers l’extérieur de la CUS pour diminuer les embouteillages du matin et du soir, augmenter la fréquence des TER, le nombre d’arrêts et créer plus de parkings relais/train, établir un ticket unique,…

Il nous manque toujours un schéma régional des transports en Alsace. Or l’établissement d’un tel projet amène acteurs, partenaires, à se rapprocher pour discuter et faire des propositions.

Monsieur le président du Conseil régional, prenons enfin cette initiative ! »

* ASPA = Association pour la Surveillance et l’Etude de la Pollution Atmosphérique en Alsace

* SANEF = Société des Autoroutes du Nord et de l’Est de la France

* TTK = Transport Technologie Consult Karlsruhe
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