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http://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2013/12/29/quel-scenario-pour-la-requalification-de-l-a35
http://c.dna.fr/economie/2013/12/29/a35-exit-les-camions-en-transit

Olivier Claudon 29/12/2013

Circulation Quel scénario pour la requalification de l’A35 ?


La relance du projet de contournement autoroutier de Strasbourg s’accompagne d’une relance du projet de requalification de l’A35. État, communauté urbaine, région et département se disent prêts à financer les études opérationnelles.

Voilà près de dix ans que les services de l’État travaillent sur un projet de requalification de l’A35 en boulevard urbain.

Le rapport Panhaleux Renvoisé, rendu public le 21 novembre (consultable sur dna.fr) n’invente rien, mais il souligne peut-être un peu plus fortement encore que le projet de Grand Contournement ouest (GCO) qu’il préconise et relance doit être accompagné ou suivi d’un réaménagement de l’A35 dans la traversée de Strasbourg.

Le diagnostic est simple : l’A35 est une autoroute fourre-tout qui sert à presque tous les types de trafics, voitures, camions, autobus, transit, trafic d’échange avec Strasbourg comme origine ou destination, et même circulation locale d’un quartier à l’autre de la ville.
163 000 véhicules en moyenne par jour

On y trouve des portions à deux fois trois voies, d’autres à deux fois deux voies, des virages serrés ou de grandes lignes droites, des zones à niveau et des zones sur talus, et même un viaduc (à proximité de Cronenbourg).

Résultat : avec 163 000 véhicules en moyenne chaque jour ouvré, ça coince, surtout aux heures de pointe et au moindre problème ou accident.

Dans l’esprit des partisans du contournement, pour fluidifier tout cela, il faut transférer le trafic de transit (entre 20 % et 50 % du total selon les heures, lire ci-dessous) sur un axe de délestage (à péage), le GCO, appelé désormais prolongement de l’A35.

Pour les opposants dont faisait encore partie le maire de Strasbourg il n’y a pas si longtemps, c’est le trafic pendulaire, c’est-à-dire les trajets domicile-travail, qui pose problème et qu’il faut transférer vers les transports en commun.

Dans tous les cas, l’A35 ne peut rester en l’état. En 2004 a été mise en œuvre une convention associant l’État, la communauté urbaine de Strasbourg, le conseil général et la région. Elle « visait à planifier des études pour explorer des actions à mettre en œuvre pour un aménagement de l’A35 », explique Gruy Treffot, chef du service Transports de la Dreal (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement). Les études pilotées par la Dreal, car l’A35 relève de l’Etat, ont été menées dans diverses directions, et ce jusqu’en 2011.

Et de citer un travail sur la hiérarchisation des réseaux, une analyse et des propositions de requalification, un travail sur la question des entrecroisements des flux dans la partie centrale, ainsi que des modélisations en matière de bruit et de pollution de l’air.

Un comité paritaire a été mis sur pied, et des mesures concrètes furent mises en œuvre assez rapidement comme la baisse de la vitesse maximum autorisée à

90km/h pour les voitures, en plusieurs étapes à partir de 2005. Le passage de 130 à 110km/h en approche de Strasbourg au sud et au nord fait aussi partie du train de mesures considérées comme préambule à la requalification.

Plusieurs grands axes de réflexion se dégagent. « Il y a les aspects urbanistiques avec les espaces autour de l’autoroute, les glacis, l’effet barrière, c’est-à-dire la question de savoir comment mettre l’objet au service de l’agglomération, résume Guy Treffot. Il y a aussi un travail sur l’utilisation au profit des transports en commun. Par exemple, réserver une voie est une excellente idée, mais on ne peut pas se le permettre pour ne faire circuler qu’un bus par heure. »

Car il y a d’un côté l’infrastructure et de l’autre côté les services qui l’utiliseront. Le plan de déplacements urbains de la CUS imagine par exemple une voie réservée pour les transports en commun et le covoiturage.

En ce qui concerne le coût, il est question depuis plusieurs semaines de 150 à 200 millions d’euros. Selon la région, une ligne de 20 millions d’euros est prévue au prochain contrat de plan non encore signé pour les études opérationnelles.

« Le coût sera tributaire de l’option choisie, prévient Guy Treffot. On peut aller du simple coup de peinture à bien plus s’il faut revoir des bretelles, des insertions, ou reprendre et renforcer des bandes d’arrêt d’urgence pour y faire circuler des bus, par exemple ».

PHOTO DNA – Laurent Réa

Trafic de transit, d’échange, trafic local : l’A35 à Strasbourg est un axe fourre-tout saturé. PHOTO DNA – Laurent Réa


A35: exit les camions en transit


La rentabilité financière du projet du Grand Contournement ouest sera liée à l’interdiction du transit des poids lourds sur l’A35.
document remis infographie DNA
On en sait un peu plus sur les circonstances qui ont abouti à l’interruption du processus d’attribution de la concession du GCO au groupe Vinci.

Celui-ci avait été retenu comme attributaire pressenti en janvier 2012. Il lui restait alors à réaliser le closing, c’est-à-dire réunir le financement pour ce projet de quelque 750 millions d’euros.

Le gouvernement de l‘époque se préparait à battre le record du monde de vitesse dans le choix du concessionnaire, afin de rendre le projet irréversible en cas d’alternance politique en mai 2012. Mais le groupe Vinci a eu besoin de plus de temps que prévu et n’a pas su présenter un tour de table financier complet avant l’élection. En juin, le nouveau gouvernement prenait acte de l’échec tandis que Vinci reconnaissait le retard, mais affirmait le bouclage imminent.

Pourquoi le ministère des Transports ne s’est-il pas tourné vers les autres candidats à l’appel d’offres, et notamment le groupement Sanef Lingenheld ? Parce que ce dernier exigeait, pour assurer un minimum de trafic et donc de rentabilité (le GCO étant à péage), que le transit des poids lourds soit interdit sur l’A35 dans la traversée de Strasbourg. Or cette interdiction n’était pas prévue dans le cahier des charges de la concession et donc pas demandée par Vinci. L’accorder à l’un et pas à l’autre revenait à s’exposer à des recours.

Il est désormais acquis que le cahier des charges du projet relancé de GCO (appelé extension de l’A35) comportera une clause prévoyant l’interdiction du trafic de transit des camions dans la traversée de Strasbourg.

En moyenne, à hauteur de Cronenbourg, l’A35 voit passer 163 000 véhicules dont 14 000 poids lourds (chiffres 2012).

Selon les estimations des services de l’État reprises par les auteurs du rapport qui relance le projet de contournement, le trafic de transit représenterait, selon les jours et les heures, de 20 % à 50 % du trafic total.

Un scénario, qui associerait aménagements sur l’A35 et construction du GCO, permettrait, selon les experts, de faire baisser le trafic global de 14 %, et de 20 % à 26 % pour ce qui est de la circulation de poids lourds.

Le GCO serait fréquenté, toujours selon les experts, par 26 000 à 30 000 véhicules dont 4 000 à 5 000 poids lourds.

Pour mémoire, le groupe Vinci prévoyait des tarifs de péage de l’ordre de 3,50 euros pour les voitures et 13,50 euros pour les camions.

infographie DNA



Photo archives DNA
document remis infographie DNA
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