| le monde agricoleLes agriculteurs ne peuvent que s’asseoir à la table des commissions d'aménagement foncier (remembrements) et négocier: il en va de l’avenir de leurs exploitations. Il leur appartient d’alourdir le dossier de construction du GCO (demande de chemins vicinaux, d’ouvrages nécessaires à l’exploitation….) Les agriculteurs ne peuvent pas accepter des « mesures compensatoires » qui viendraient s’ajouter à la perte de 300 à 400 ha et entraîner des pertes d’exploitation. En parlant de compensations , j'ai (JDZ) , soutenu par les agriculteurs, dit que les compensations (il s'agit au demeurant des compensations écologiques à mettre en place du fait du GCO (le 1 contre 4)et non pas des compensations en faveur les agriculteurs!!! ) ne devaient en aucun cas se faire dans le Kochersberg mais sur tout le Bas-Rhin . car il n'y a pas de raison que les agriculteurs qui se voient piquer des terres pour le GCO doivent encore subir un prélèvement pour les compensations liées à la dégradation de l'environnement alors que le secteur prélevé ne profite même pas de l'équipement autoroutier. Et ceci va être plus dur, d'expliquer à un paysan d'Erstein ou de Brumath qu'il va être ponctionné pour le GCO qui ne passe pas chez lui. Mais cela me paraît juste et causera tactiquement quelque débat moratoire si on se met sur cette ligne d'action. à venir =>des extraits du communiqué 2005 de la FDSEA (nb d'exploitations,..) |